Limites paysagères


Marais de la vallée de l'AcheneauAu sud ouest, la vallée de l'Acheneau compose non seulement une limite marquante mais aussi un paysage remarquable. Véritable cordon ombilical entre l'estuaire de la Loire et le lac de Grandlieu, cette vallée large déploie un paysage horizontal de prairies humides où le regard, à peine arrêté par quelques lignes de peupliers, se perd dans de longues perspectives. Au rythme des marées, l'Acheneau serpente paresseusement l'été et envahit toute sa vallée l'hiver. Il devient alors un large miroir qui reflète le ciel et ses coteaux boisés ourlés de vallons secondaires et ponctué de folies nantaises ou de la silhouette des bourgs perchés.
Coteau urbanisé ligérien du PellerinAu Nord, l'horizon est clairement marqué par la ligne de crête des contreforts de la Loire. Cependant, la limite de l'unité est décalée légèrement plus au sud en raison d'une structuration bien particulière des bourgs ligériens qui bénéficient non seulement du belvédère proposé par la crête mais aussi du coteau exposé sud qu'offre le revers du contrefort. Ce dernier se structure donc en fonction d'une composition de l'espace directement liée à la Loire. La limite lisible que l'on peut donc poser, s'articule plus autour de l'ancienne route qui dessert toujours ces bourgs et qui assurait autrefois la liaison Nantes Paimboeuf. Cette voie draine aujourd'hui toutes les extensions urbaines des dernières décennies, ce qui la place directement dans la présente unité paysagère. Cette limite devient donc relativement floue dans la transition entre les tissus urbains pavillonnaires ou d'activités et le centre bourg ancien.