Limites paysagères


Coteau urbanisés boisés délimitant la vallée de l’Erdre



Cette unité paysagère se distingue par son horizontalité quasi parfaite.

Covisibilités de coteau à coteau sur les marais de la Vilaine


Les limites sont donc tout naturellement constituées majoritairement des premiers reliefs qui marquent l'horizon à savoir des coteaux plus ou moins marqués. Pour les marais les moins amples des jeux de covisibilités se dessinent donc entre les coteaux mettant en relation des espaces parfois physiquement très éloignés. Ces limites sont donc particulièrement sensibles à toute transformation et concentrent donc de forts enjeux du fait de leur forte exposition et de l'horizon qu'elles composent sur les paysages ouverts de marais.

Bourg de Bourgneuf en Retz sur l’horizon des marais bretons.


Analyse sensorielle


Le paysage est très variable selon le climat et l’heure de la journée. Le goût prend un sens concret à travers les produits issus de la pêche et de la chasse que l’on pratique dans les marais : le sandre, le brochet, les écrevisses, mais aussi les anguilles et leurs civelles, dont l’exportation aujourd’hui interdite se faisait jusqu’en Chine. Les marais ont une odeur, ou plutôt des odeurs. Celle des nombreux animaux qui y trouvent refuge, celle des plantes, celle de la vase. Bien que ces marais s’étendent sur de vastes espaces, leurs paysages sont fermés par des coteaux urbanisés boisés plus ou moins pentus. La vue se porte sur ces paysages végétaux et aquatiques, malgré quelques éléments qui viennent redonner à ces terres leur caractère anthropique. On citera par exemple les éoliennes de Bouin, qui sont devenues une attraction visible dans tout le nord du marais breton.