Ceinture d'activités et d'équipements

Paysage de la zone d’activité d’Atlantis


Développées au départ sur les grands axes à l'entrée de l'agglomération nantaise, les zones d'activités se sont littéralement redéployées avec le bouclage du périphérique. Ce paysage urbain monumental ponctue presque systématiquement tous les échangeurs du contournement de l'agglomération. Ces zones d'activités ont pris de l'épaisseur et imposent aujourd'hui leur frange industrielle ou commerciale sur une bonne partie de la périphérie de l'agglomération.
Un paysage souvent rendu confus par la prédominance des enseignes et la démultiplication des effets de vitrine


Cette sous-unité se distingue par la prédominance dans le paysage des volumes bâtis parallélépipédiques d'activités. Les couleurs sont variées et les enseignes souvent prédominantes. Les implantations bâties valorisent l'effet vitrine, ce qui se traduit souvent par un paysage envahi par les accroches publicitaires au premier plan.
Une évolution dans la perception de ces zones liée à l’application de la Loi « Barnier » et de la qualité architecturale grandissante des bâtiments d’


Dans l'épaisseur de la zone, les gabarits de voies sont souvent très larges et l'espace au sol est quasi-exclusivement dédié aux espaces de stationnement ou de stockage. Il en ressort un paysage très minéral où paradoxalement on se perd facilement malgré la surabondance de la signalétique. Quelques reliquats de boisements ou des plantations dans les zones conçues dans la dernière décennie offrent parfois un cadre végétal limité. L’évolution des pratiques et la prise de conscience de la qualité des entrées de ville contribuent à l’amélioration non seulement de la qualité architecturale du bâti d’activité mais aussi à une qualité grandissante de l’intégration urbaine et paysagère.