
Cette sous-unité s'appuie au nord sur la vallée de la Chère qui se distingue par ses jeux de covisibilités (effets de promontoires sur la vallée depuis le plateau) et ses ambiances intimistes de prairies bocagères inondables. Au sud, c'est la vallée du Don qui marque la fin de ce plateau. A l'ouest, c'est la vallée de la Vilaine et ses vastes marais qui prennent le relai. A l'est, la limite est beaucoup moins nette et l'on constate une transition très progressive des ambiances bocagères à conifères vers le bocage plus dense à feuillus de l'unité voisine.

Ce plateau, au bocage résiduel très ouvert, laisse souvent de longues perspectives sur un relief faiblement ondulé. Les grandes cultures alternent avec les pâtures souvent délimitées par un rideau transparent d'arbres de haut jet, reliques d'une haie autrefois plus dense. Dans ce paysage semi-ouvert, les éléments construits prennent une grande importance et notamment les éoliennes qui se distinguent en repère sur l'horizon de Derval. Les bourgs sont souvent positionnés en repère sur le plateau, soit en son coeur (comme Derval), soit en bordure (comme Pierric), s'étageant sur les coteaux et jouant de covisibilités lointaines.

La voie express Nantes-Rennes marque également le paysage de cette sous-unité de deux façons : par la rupture physique et visuelle qu'elle produit dans l'espace et par la pression urbaine qu'elle induit sur les bourgs à proximité (et notamment le bourg de Derval).