Vallées urbaines

 Le val de Chézine, une coupure verte dans le paysage urbain


Limitées par un front urbain qui descend sur le haut de coteau, les vallées composent de véritables couloirs verts dans le tissu urbain. Ce qui frappe d'abord, c'est le calme et l'ambiance végétale fraiche de ces vallons qui contrastent fortement avec le tumulte et l'aridité des paysages urbains qui les entourent. Si leur embouchure est souvent redessinée (quais, cales, rectification du cours) ou canalisée, le cours de la rivière garde souvent son dessin sinueux et son caractère sauvage.
Ambiance végétale du parc de La GaudinièreLes coteaux sont boisés et dessinent une voûte végétale qui masque en général le cours d'eau. Leurs frondaisons vertes constituent un écran marquant clairement la limite entre les arrières de quartiers et le vallon. Ces ambiances plus sauvages laissent souvent place au paysage plus dessiné et horticole de vieux parcs urbains. Cet isolement visuel contribue largement au caractère très confidentiel de ces vallées. De même, à l'intérieur des vallées la ville se fait oublier. Les vues sont tournées vers l'eau et seuls quelques repères urbains (souvent des tours d'habitation des grands ensembles) dépassent sur l'horizon.
Château du Parc de ProcéCes vallons sont également mis en scène au même titre que le val d'Erdre par des châteaux entourés de grands parcs qui recomposent le paysage et  jouent avec l'eau et de la topographie. Ils dégagent des perspectives cadrées par des bosquets horticoles et s'intègrent souvent aujourd'hui dans des ensembles d'équipements. C'est le cas notamment du Parc de Procé sur la Chézine, de Bagatelle (sur un petit affluent de la Chézine), des châteaux du Petit Port, de la Gaudinière, Le Plessis sur la vallée du Cens, la Rablais, le Bouffay sur le Gèsvres et la Morinière sur la Sèvre Nantaise.