Description
Type d'architecture contemporaine
Maison contemporaine
Autrefois, les matériaux présents sur place conditionnaient l'architecture et son implantation sur le site, aujourd'hui l'évolution des techniques de construction ainsi que les nouveaux matériaux préfabriqués sont des moyens efficaces effaçant facilement les contraintes d'autrefois. Les maisons qui émergent sont parfois en rupture totale avec la typologie locale et l'histoire du lieu. Il s'agit plutôt d'une banalisation et d'une répétition des formes déjà vues à l'échelle nationale ou même européenne.
Bâti hébergeant des activités industrielles et tertiaires
De nouveaux bâtiments avec une imposante volumétrie, souvent parallélépipédiques, sont construits à partir de matériaux préfabriqués ou de structures métalliques permettant une certaine souplesse et une évolutivité des constructions.
Quand des activités sont regroupées à l'échelle nationale ou mondiale, les bâtiments portent une même signature extérieure afin d'être facilement reconnu pour les partenariats, les clients ou les utilisateurs. Ainsi, la notion d'une architecture locale est complètement absente de ce type d'architecture.
Implantation du bâti
Topographie

Dans l'unité Couronne viticole composite, la topographie exprimant peu de variations d'altitude, joue un rôle mineur sur l'implantation du bâti. Ainsi, nous trouvons le développement urbain linéaire sur les plaines, les points hauts ou les pentes douces comme l'illustrent les schémas suivants (cf. les coupes et les photos aériennes) sans qu'une des formes prédomine ou se positionne comme la caractéristique principale.
Cours d'eau traversant le territoire

Les habitations ont souvent visé la proximité des cours d'eau pour diverses raisons (moyen de déplacements, exploitation des rivières...). Néanmoins, les villages se sont développés à une certaine distance pour échapper aux hautes eaux. Ils ont toutefois entretenu des berges afin de disposer d'espaces « aménagés » pour attacher et sécuriser les bateaux. Fréquemment, l'urbanisation sur les pentes douces passe de l'autre côte du cours d'eau (cf. les coupes et les photos aériennes). La rivière de la Sèvre fait exception. Elle a formé un lit plus profond et imposait ainsi l'urbanisation sur le coteau le plus abrupt.

Urbanisation sur les pentes douces passant de l'autre côte du cours d'eau (exemple Pont Saint Martin)

Depuis l'installation humaine sur le territoire départemental, la Loire a toujours été un facteur décisif dans le choix de l'emplacement et du développement des villages qui s'adaptent toujours aux conditions locales. En retrait pour des raisons de sécurité ou à proximité immédiate de la Loire, l'urbanisation prend des formes très différentes. Nous pouvons ainsi distinguer l'urbanisation en haut des coteaux, au pied des coteaux ou sur le plateau (cf. les coupes et les photos aériennes). Malgré la distance entre le fleuve et le tissu bâti, les habitations ont leurs façades tournées vers la Loire et gardent ainsi un contact visuel qui témoigne de l'importance que la Loire prenait dans leur vie.