
Les coteaux très marqués sur cette séquence avec des aplombs rocheux, renforcés par des boisements créent un resserrement de l'espace du Val et un véritable effet de goulet. La Loire y est plus particulièrement mise en scène. Le rapprochement des deux coteaux francs et boisés se traduit par un couloir visuel centré sur l'espace fluvial. Des crêtes viticoles sur des vallons secondaires ouvrent des perspectives remarquables depuis ces hauts de coteaux.

Ils constituent des belvédères naturels qui sont largement exploités par l'implantation humaine : les villages sont perchés et étagés sur les pentes, l'architecture multiplie les ouvertures sur la Loire et les châteaux développent de longues perspectives depuis leur balcon sur la Loire. On notera à ce titre le site singulier des Folies Siffait qui structure la pente du coteau dans un jeu de terrasses successives créant des belvédères originaux et des cadrages singuliers du val de Loire.

Les extensions urbaines plus récentes sur les hauts de coteaux sont particulièrement lisibles depuis le fond de vallon mais aussi depuis le coteau opposé.

L’espace fluvial est resserré et la ripisylve dense ou les boisements referment ponctuellement l’espace. Les îles ligériennes sont beaucoup plus effilées que sur les autres unités et sont structurées par un bocage de frênes têtards quadrillant de grandes prairies inondables.

Le passage de la voie ferrée en fond de vallée dans cette zone plus escarpée induit une rupture encore plus franche de la liaison entre le pied de coteau et les paysages rivulaires.