A l'est, l'unité n'est pas spécifiquement délimitée. La forte diffusion urbaine pavillonnaire s'égrainant autour des axes de circulation majeurs a progressivement mité le paysage viticole de l'unité paysagère voisine. Les cordons urbains sont devenus peu à peu continus et on observe aujourd'hui une véritable transition paysagère plurikilométrique.

La limite nord est prolongée par la frange urbaine de l'agglomération nantaise au-delà de laquelle les reliquats agricoles ou ruraux disparaissent complètement. Cette frange est parfois nettement définie notamment à l'est avec sa matérialisation par le périphérique. Elle est en revanche moins nette quand les espaces agricoles résiduels s'intercalent entre le périphérique et l'agglomération.

Au sud, deux grands ensembles boisés referment le paysage de manière nette et lisible : le croissant boisé septentrional du lac de Grandlieu et la forêt de Touffou. Par leur épaisse densité de feuillus, ils dessinent sur l'horizon quasi plan, un écran opaque qui empêche toute perception visuelle au-delà de ces limites (les perceptions dans l'autre sens sont tout autant bloquées). Physiquement peu accessibles, ces boisements gardent un côté mystérieux. Leur composition essentiellement de feuillus leur donne une présence sur l'horizon variable au fil des saisons.

On peut noter des continuités d'ambiances au niveau de la vallée de la Sèvre qui garde son profil et ses caractères dans les unités paysagères contigües.