
Enchâssé dans des coteaux plus rapprochés que dans le reste de l'unité, ce secteur présente par ailleurs une urbanisation beaucoup plus forte des hautes terrasses et des coteaux, liée notamment à la proximité de l'agglomération nantaise.

Le tissu industriel ancien sur ces berges ligériennes anime encore le paysage de l’axe du fleuve par ses grands bâtiments qui s’égrainent sur les anciennes îles ou à l’appui des berges isolant ainsi les marais de pieds de coteau.

Ces éléments monumentaux constituent des éléments de repère fort pour les paysages ligériens, au même titre que les clochers qui se répondent visuellement d'une berge à l'autre.
Sur les prairies inondables, les troupeaux sont beaucoup moins nombreux à paître et le saule gagne souvent du terrain le long des berges.

Les bourgs souvent étagés sur le coteau présentent une façade de quais qui revit aujourd'hui avec le ballet des traversées du bac. Les bourgs insulaires comme Basse et Haute Indre s'étagent quant à eux sur leur promontoire rocheux, tout en respectant les contours amandiformes caractéristiques des îles ligériennes.

Les châteaux et leur parc, sur les coteaux sud de la Loire, ouvrent leur parc sur la vallée et profitent des perspectives sur le revers de plateau. Le renforcement des infrastructures (suite à la réalisation du Pont de Cheviré) et le développement urbain important qui en résulte, se traduit aujourd'hui par un séquençage du paysage rendu moins lisible par l'étalement pavillonnaire.