Prospective, enjeux


ENJEUX COMMUNS A L'ENSEMBLE DE L'UNITE


Les enjeux liés à l'espace agricole


Fonctionnement des pâturages de terres hautes et terres basses


Eviter la rupture de ce lien par l’urbanisation ou l’usage récréatif des espaces


Il s'agit pour les espaces de bocage en bordure de marais de respecter l'équilibre stratégique entre terres hautes et terres basses (en été, les bêtes pâturent sur les terres basses, tandis qu'en hiver elles trouvent refuge dans le bocage des terres hautes). L'enjeu est d'éviter la rupture de ce lien par l'urbanisation ou l'usage récréatif des espaces.

Les enjeux liés aux espaces naturels


Des covisibilités à une échelle interdépartementale sur les marais Bretons


Les sous-unités définissent toutes des espaces à l'échelle monumentale (marais ou rives de cours d'eau) qui gagnent à être mis en scène, notamment dans leurs covisibilités.
Valoriser la proximité de l’eauLes espaces de l'unité définissent un rapport complexe entre terre et eau : cette proximité de l'eau doit globalement être valorisée à travers le paysage.
Il s'agit notamment d'assurer la mise en scène du paysage en maintenant lorsque cela est possible des ouvertures sur les franges de marais.

Les enjeux liés aux espaces urbains


Les dynamiques observées risquent de s'accentuer dans les années à venir. Il est nécessaire de mieux les maîtriser afin de limiter leur impact sur la lisibilité du paysage et son caractère identitaire.
Dans un premier temps, il s'agit de globalement limiter la pression urbaine sur les franges des marais afin de préserver la qualité de l'horizon.
Par ailleurs, les abords d'infrastructures, du fait de la diffusion urbaine linéaire, soulèvent des enjeux majeurs de structuration du paysage urbain et rural.
Schéma  - problématique des entrées de bourgIl s'agit notamment d'assurer un traitement paysager de qualité sur des entrées de bourg en :
- Mettant en avant le bourg et son contexte paysager avant de mettre en avant la route,
- Travaillant les extensions urbaines pour toujours dessiner des rues,
- Marquant l'identité du territoire au travers de l'aménagement des l'espace public tout en envisageant une gestion durable.
Exemple de traitement de qualité en entrée de bourg





Travailler les façades urbaines à l’échelle de la vitesse de lecture : exemple de simulation


Aux abords des axes routiers, les façades urbaines doivent notamment pouvoir être retravaillées à l'échelle de la vitesse de lecture des paysages depuis un véhicule motorisé.
En filigrane, pour mieux maîtriser les dynamiques dévolution en cours, l'enjeu est de valoriser des formes urbaines diversifiées, globalement plus compactes et qui permettent de retrouver des éléments architecturaux identitaires (implantation, gabarit, matériaux...). Une meilleure maîtrise de l'urbanisme permettra ainsi de mieux lire les interfaces ville/campagne.
Cœur de bourg ancien: Plus de 30 logt/ha - Mitage pavillonnaire: Moins de 10 logt/ha





ENJEUX PARTICULIERS AUX SOUS-UNITES


Marais de Brière


Circonscrire l’urbanisation ou protéger le marais?


Les insularités de la sous-unité des marais de Brière doivent être valorisées. Les différentes zones de pressions urbaines observées sur les îles au cœur du marais, mais aussi à ses franges, du fait de la pression de l'agglomération nazairienne, de la pression rétrolittorale au sud ouest et de la N 165 à l'est doivent être maîtrisées. Il s'agit la fois de circonscrire l'urbanisation et de protéger le marais.
La limite sud de la sous unité doit ainsi être clairement définie et qualifiée. Les coteaux de qualité entourant les marais doivent être par ailleurs préservés.
Le maintien d'ouvertures sur les franges de marais permettra de conserver un point de vue dominant sur les marais depuis le sillon de Bretagne.

Lac de Grand-lieu


Le lac de Grandlieu est un espace particulièrement protégé, peu accessible notamment du fait d'importants cordons et verrous boisés qui doivent être préservés dans leur fonction paysagère.
La préservation de coteaux de qualité et des vallons secondaires entourant le lac et l'Acheneau constitue un autre enjeu majeur pour la sous-unité.
Des zones de pression à maîtriser sont observées au sud, au nord, et globalement aux abords de l'Acheneau.
Par ailleurs, la qualité paysagère des coupures d'urbanisation définies par la loi littoral (analyse multicritères) devra être préservée, voire renforcée.

Vallée de l'Erdre


La Vallée de l'Erdre subissant des pressions fortes, la majeure partie des terres agricoles et rurales qu'elle abrite est constituée d'espaces en recomposition sur lesquels il s'agit de maintenir des espaces de respiration notamment par le biais de l'agriculture périurbaine, et de limiter la pression urbaine notamment le long des axes viaires majeurs. Une vigilance particulière devra être apportée aux espaces de pression liés aux infrastructures en projet (tram-train...).

Marais Bretons


La particularité de cette sous-unité réside dans la mutation des espaces viticoles situés au nord et à l'est du marais, évoluant actuellement vers un paysage de maraîchage. Cette évolution se double d'une pression urbaine liée aux infrastructures (D13 notamment) qu'il s'agit de préserver afin de protéger les paysages de coteaux et d'assurer les permanences entre terres hautes et terres basses. La continuité paysagère avec les marais situés sur le département voisin doit demeurer clairement lisible. La D13 permet des points de vues remarquables sur un vaste ensemble monumental, elle doit en réponse être mise en valeur pour ses covisibilités depuis la Vendée.

Marais de Goulaine


Les paysages des marais de Goulaine présentent une relative stabilité qu'il s'agit de préserver, notamment à travers le maintien et de renforcement de son écrin viticole.
Autour de la Haute-Goulaine, la pression urbaine gagnerait à être davantage maîtrisée afin d'assurer sur le long terme la liaison entre terres hautes et terres basses.

Marais de la Vilaine et de l'Issac


Les micro-vallons situés au sud-est de l'unité présentent un potentiel paysager spécifique qu'il s'agit de valoriser, tout comme l'ensemble des vallons secondaires de la sous-unité.
La D773 représente un vecteur de pression urbaine majeur qu'il s'agira de maîtriser dans les années à venir.
Si certaines zones de pressions sont observées sur le coteau du marais qui devront être maîtrisées, la sous-unité est surtout délimitée par des coteaux de qualité à préserver.
Entre Saint Nicolas de Redon et Redon, le cordon d'activité qui effectue désormais la conurbation gagnerait à être recomposé avec le paysage, au-delà de l'effet vitrine perceptible depuis la D775.
Le canal de Nantes à Brest pourrait être davantage mise en valeur.